1866 - Combat de Santa Isabel - L'autre "Camerone"...
Contexte:
L’intervention française au Mexique par l’armée du Second Empire en 1862 a abouti, à la création, en 1864, du Second Empire mexicain soutenu par de nombreux conservateurs mexicains, sous la présidence autrichienne, de Maximilien du Mexique.
L’Empire réussit à prendre le contrôle du centre du pays, mais les républicains conservèrent le Nord et le Sud.
Dès la fin de la guerre civile américaine, les États-Unis apportèrent leur soutien aux républicains et firent pression sur les Français pour les forcer à se retirer en 1866. Les forces impériales poursuivirent le combat, mais furent défaites dans une série de batailles avec les républicains, qui reprirent le contrôle de Mexico le 15 mai 1867.
Capturé, Maximilien fut exécuté le 19 juin 1867.
En 1866, le combat de Santa Isabel est peu connu car il n’en revint que peu de survivants:
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Petit journal de Puyloubier n°44 du 26 février 2021
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AALE de Puyloubier: 7 flammes.
Petit clin d'oeil et un encouragement pour ces pages qui relancent l'Amicale du point zéro de la solidarité légionnaire à Puyloubier.
Le reflet d'une vraie fraternité affichée par une équipe de volontaires qui ont le souci de faire connaitre leur incorruptible marche en avant et dire inlassablement, encore et encore, à la planète Légionnaire, qu'ils sont là et bien là comme le fait montre leur dernier "7 flammes" que nous proposons à votre curiosité.
Distraction de fin de semaine: Souvenir de la 13 à Djibouti: page d'histoire de l'escadron de reconnaissance à Weah (Oueah):
Oueah, qui s'écrit aussi Weah est une petite ville de la république de Djibouti où était implantée l'escadron de reconnaissance de la 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère.
Située à 40 kilomètres à l'Ouest de la capitale, elle surplombe la route nationale 1 (route du Khat) qui relie Djibouti-ville à l'Ethiopie.
A l'époque du récit qui suit, en contrebas de la ville d'Oueah, les Forces françaises stationnées avaient mis en place un poste militaire constitué, l'Escadron de la 13, le poste "Bruno de Sairigné".
En plusieurs phases, Alviero FEDELI nous offre une délicieuse page d'histoire de la phalange magnifique à Djibouti, un régal qui sent bon le sable chaud... CM.
Note de l'auteur: "Ce récit est basé sur des faits réels, toutes ressemblantes avec des situations et des personnages existants ou ayant existé n’est absolument pas fortuite. Les noms ont toutefois été changés pour, d’une part préserver l’anonymat si important dans l’institution légionnaire et d’autre part laisser à chacun des acteurs et des lecteurs le plaisir de deviner qui peut bien se cacher derrière chaque pseudonyme. Merci à tous ceux qui par leurs confidences et souvenirs ont permis de reconstituer cette belle page de la petite histoire de l’escadron de reconnaissance de la 13e demi-brigade de Légion étrangère." bonne lecture ":
La Légion m'a fouetté le sang et appris à vivre !
A vivre, c’est à dire à me tenir debout, en équilibre à la pointe de l’instant présent. La vie se jouait maintenant, il était urgent de la “jouer”, pas un instant à perdre…
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Suite à l'article de monsieur Jean Balazuc: Extraits de la Légion Etrangère au Maroc par Zinovi Pechkoff:
L’article proposé par monsieur Jean Balazuc concernant la Légion au combat dans le Maroc de Lyautey de 1921 à 1922 est particulièrement intéressant. Pour compléter celui-ci, nous vous proposons ces écrits du « Manchot magnifique » Zinovi Pechkoff qui a très récemment fait l’objet d’un article sur le site.
Mise en ambiance, bonne lecture, extraits du livre « La Légion Etrangère au Maroc par Zinovi Pechkoff : « La menace d’Abd-el-Krim » :
Jean Balazuc: La Légion au combat dans le Maroc du maréchal Lyautey - 1921-1922:
Dans le Maroc nouveau du maréchal Lyautey, les villes modernes bruissaient de machines, grandissent à côté des palais indigènes. On découvre des gisements de phosphate.
Mais en 1921, après l'envoi d'un ultimatum, Abd-el-Krim fait subir au général espagnol Sylvestre la cuisante défaite d'Anoual et devient le seul maître du Rif.
Au Maroc, les régiments étrangers occupent leurs places au sein des troupes du Maroc. Ces années sont consacrées à la construction des lignes de postes et de bases qui ont pour but de protéger ce qu’on appelle à l’époque ‘’le Maroc utile’’ qui vit derrière cette barrière, orientée face au Rif et au Moyen-Atlas.
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L'apprentissage du Français par Wolf Zinc
Il y a quelques années, le chef de corps du 4° Régiment Etranger me fait visiter son régiment. Il me montre fièrement les cabines de langue et m’explique le « binômage » (mot qui n’existe dans aucun dictionnaire ; action qui consiste à associer un légionnaire non-francophone à un légionnaire francophone). Je me rappelle alors mon parcours linguistique ou comment un nul en langues peut décrocher au baccalauréat, en 1969 à Strasbourg, un 15/20 en philosophie et un 14/20 en français puis, à l’examen de l’EMIA en 1970, un 16/20 en technique d’expression écrite, meilleure note de la promotion.
Verdun: début 21 février 1916 - fin 18 décembre 1916 !
Il est toujours intéressant de lire ce que nos anciens poilus écrivaient sur cette Grande Guerre. Je vous propose de lire ces écrits d’un français anonyme à “l’usage des candidats au certificat d’études”…
L’auteur s’adresse en ces termes aux écoliers de France:
“Mes Chers Amis,
Pendant quatre ans, votre père et vos grands frères ont fait la guerre. Vous avez vu plus d’une fois votre mère pleurer, parce qu’elle attendait une lettre qui ne venait pas. Vous avez vu la maison agitée et joyeuse, quand vos “poilus” arrivaient pour prendre leur permission. Peut-être êtes-vous en deuil; peut-être êtes vous un de ces orphelins de la guerre, un de ces pupilles que la nation a adoptés pour remplacer le père tombé au champ d’honneur. Maintenant la guerre est finie et, grâce aux sacrifices des vôtres, la France est victorieuse.
Vous n’avez pas le droit d’oublier ces choses. Vous devez connaître les principaux évènements de cette guerre qui vous a fait souffrir et d’où la France est sortie plus belle. La France, c’est la Patrie, c’est à dire une famille agrandie, dont vous êtes les enfants. Vous voudrez connaître l’histoire de cette famille et vous étudierez pieusement ces écrits que j’ai faits pour vous.
Ces écrits commencent par un poème:
“Debout les Morts
Les “ Poilus ”
faiblissaient; la tranchée
était prise ! Hurlant des chants
vainqueurs et des clameurs d’espoir,
Déjà les ennemis fonçaient dans le couloir,
Profitant de leur nombre et de notre surprise.
Un blessé se levait devant la meute grise,
Son front ensanglanté ruisselait d’un sang noir;
Mais comme à l’exercice, et sans plus s’émouvoir,
Il commençait le feu, puis lançait dans la brise.
Cet appel formidable: “A moi ! Debout les morts !”
Les mourants, unissant leurs suprêmes efforts,
Epiques, répondaient à sa voix frémissante.
Et le cri surhumain, par un héros jeté,
Avait galvanisé la troupe agonisante.
Pour vaincre encor, les morts
avaient ressuscité.
Roger Garaud
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Répulsion... humanité - civilisation - Amour !
"Antoine surprend, vieux garçon, ce célibataire endurci prend ici la défense de la femme? Le connaissant, je ne suis absolument pas surpris. Par ailleurs, j'ai toujours été interrogatif quand à l' extrême politesse et le respect qu'affichait en général le légionnaire vis à vis des femmes. Ce billet est particulièrement intéressant, il parle d'un phénomène aussi vieux que le monde, il nous concerne tous, plus ou moins. Peut-être que les choses décrites ci-après devraient changer, mais encore faudrait-il tout simplement s'entendre sur ce que veulent dire les mots: civilisation, humanité et Amour ! Je laisse Antoine développer ses pensées à ce sujet" - CM
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